Vanessa Castro, a quitté son poste d’inspectrice à Seattle, pour venir s’installer dans la petite station balnéaire de Saeside avec son fils de 7 ans et sa fille de 14 ans, en pleine crise d’adolescence, le seul truc qui réjouit les mômes de ce déménagement est la présence du parc d’attraction Wonderland.
Ava, l’ado et tout ce qui va avec , va même y bosser pendant l’été.
Vanessa intègre la police de la ville au poste de chef-adjoint, et pour son premier jour, elle est accueillie par un cadavre découvert au beau milieu du parc d’attraction, pas top comme pub, surtout à deux jours de l’ouverture de la pleine saison….

Par où commencer ? Bon, déjà, ce roman se lit vite, très vite, mais il risque, pour ma part, de s’oublier tout aussi vite.
Ce n’est pas qu’il est mauvais, non, il est juste… comment dire, un peu bateau, il n’a rien de transcendant, les personnages sont plus survolés que fouillés (Jennifer Hillier se dit admiratrice de Stephen King et quand on sait à quel point il travaille ses personnages, je trouve dommage de ne pas mettre un point d’honneur à en faire autant, ceci dit, je ne suis pas auteur-e-trice, comme vous voulez , je n’écris que des petits retours sur mon mur, mais bon, je voulais juste expliquer mon désappointement) et c’est dommage, je pense que plus de profondeur aurait apporté un plus à ce roman.
Ceci dit, j’en ai quand même trouvé un qui sort du lot, un personnage secondaire et qui, à en croire la postface, a déjà fait l’objet d’au moins un roman rien que pour lui, et là, ça m’intéresse ! Ce personnage est Jerry, dès qu’il est apparu, il m’a plu, direct je lui ai imaginé un visage, et contrairement à ses souhaits, ce n’est pas celui de Denzel Washington mais celui de Giancarlo Esposito (si vous ne voyez pas qui il est, je vous laisse le plaisir de chercher sur le net).
Ce livre peut quand même trouver un public, notamment parmi ceux qui ne sont pas trop familiers avec le monde du thriller et ses comparses, il peut même se révéler une bonne mise en bouche, mais, quand on a ce style littéraire comme genre de prédilection, on est plus de genre « on m’la fait pas à moi. »

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