Un roman percutant, sur des passions destructrices, celle d’Emilienne pour sa terre, celle de Blanche pour Alexandre, tout cela sur le terreau d’une famille trop tôt disparue.
On pourrait se croire dans une tragédie grecque, mais ici point de palais, juste une ferme , le Paradis, refuge pour les uns, enfer pour d’autres.
Le tout servi par une langue incroyable, ici on est taiseux, mais tout est pourtant dit, c’est vivant, c’est rugueux , sensuel et violent à la fois.
Et même si j’avais compris dès le premier chapitre quelle vengeance s’est opérée (tout lecteur de Thomas Harris sait), le chemin pour y parvenir fut addictif.
