Italie, 1515.
  Mercurio est un enfant des rues, voleur, as du déguisement. Avec ses comparses, la flamboyante Benedetta, et les inséparables Zolfo et Ercole, ils sèment la terreur dans les rues de Rome.
Une trop grande confiance en leur technique, pourtant bien rôdée, les poussent à fuir vers Venise.
  Yit’s aq Qalominus de Negroponte, escroc juif, fuit son île natale, espérant offrir un avenir meilleur à sa fille de 15 ans, Yeoudith.
Devenant des juifs d’Europe, ils se renommant Isacco et Giuditta da Negroponte.
Le père et la fille vont vite se rendre compte que les juifs ne sont pas très bien acceptés, la route en direction de Venise est semée d’embûches et leur fera rencontrer Mercurio et sa bande.
Entre la jeune juive et le jeune voleur, le coup de foudre ne se fait pas attendre, pour le plus grand désarroi de Isacco et celui de Benedetta.
Séparés dès leur arrivée à Venise, les deux jeunes gens n’auront de cesse de se retrouver malgré les nombreux obstacles qui se dresseront devant eux, surtout avec l’Inquisition qui prend de plus en plus d’ampleur.

Deuxième roman de Luca Di Fulvio publié en français, et comme le précédent, l’excellentissime Le gang de New-York, l’auteur mêle avec brio roman et faits historiques.
J’avoue avoir ce roman depuis deux ans, mais j’avais eu un tel coup de cœur pour Le gang, que j’avais peur de me plonger dans celui-ci et d’être déçue, surtout que j’avais lu plusieurs avis le décrivant comme étant un peu en deçà, d’un point de vue qualité et même fluidité de lecture.
Et pourtant, dès les premières pages, j’ai complètement été embarquée dans cette histoire, subjuguée tant par les personnages que les situations.
Moi qui aime approfondir mes connaissances en culture générale en même temps que prendre du plaisir à lire une bonne histoire, j’ai été servie ! Par exemple, je ne savais pas que les juifs devaient déjà, à cette époque, porter un signe distinctif, en l’occurrence, un bonnet… jaune, évidemment.
La vie à Venise, ses canaux putrides, ses ruelles véritables coupe-gorge, l’émergence des maladies vénériennes sont loin des images de cartes postales que l’on connaît, et pourtant, j’ai pris énormément de plaisir à faire ce voyage historique, à vivre cette histoire d’amour, ouais, moi, il m’arrive de lire des histoires d’amour, mais seulement comme celle-ci, avec une puissance et une profondeur qui les sortent des stéréotypes.
Entre Le gang de NY et Les enfants de Venise, mon cœur balance, je ne saurais dire où va ma préférence, si le troisième roman de Luca Di Fulvio, Le soleil des rebelles, qui patiente d’ores et déjà dans ma PAL, est du même acabit, cet auteur italien a sa place toute indiquée dans le Panthéon de mes auteurs préférés, ils vont devoir se tasser un peu, ils sont nombreux là dedans

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